Demolition Man


Demolition Man

De Marco Brambilla
Avec Sylvester Stallone, Wesley Snipes, Sandra Bullock

En 1996, l'officier de police John Spartan est jugé responsable de la mort d'une trentaine d'otages dans le cadre de l'arrestation plus que musclée de Simon Phoenix. Tous deux sont enfermé en cryo-prison. 36 ans plus tard, Spartan est réveillé pour assister la police: Phoenix s'est évadé.





Un film rempli d'émo(li)tion

J'adore replonger dans ces classiques des années 1990. Le cinéma d'action avait alors franchi un pas... Du côté ringard de films comme Tango & Cash (Andrei Konchalowsky et Albert Magnoli, 1989) on est passé à des films plus cossus, plus modernes. Aujourd'hui, Demolition Man a certes vieilli, mais il est encore regardable. Avec certains détails plutôt cocasses, il faut l'admettre.

L'histoire est encore assez bien ficelée. Un policier brutal mais efficace -John Spartan incarné par un Sylvester Stallone qui, chose étonnante, dispose d'une élocution claire et distincte en V.O- est congelé. 32 ans plus tard, le criminel le plus violent que l'on ait jamais connu -Simon Phoenix, joué par Wesley Snipes, et responsable de la condamnation de John Spartan- est réveillé et s'échappe dans un monde où la violence a disparu...

Le futur imaginé pour l'occasion (2032, tout de même) est assez drôle, mais reste encore assez sobre (on est loin de Back To The Future II de Robert Zemeckis sorti en 1989). En revanche, le prologue qui est censé se dérouler en 1996 bat déjà bien de l'aile... raté, c'était il y a 13 ans! Mais au-delà de ces considérations, le film dispose de petites blagues et répliques qui ont fait leur temps: l'histoire des trois coquillages, Sandra Bullock qui -à la manière de Ziva dans la série N.C.I.S.- se trompe en utilisant des expressions d'argot du passé. Cela donne des échanges du type:
- Lenina Huxley: We're gonna blow them!
- John Spartan: Up! We're gonna blow them up!

Au final, j'ai passé un bon moment. J'ai également bien rigolé lorsque John Spartan entend parler de la bibliothèque Schwarzenegger, nommée d'après un acteur devenu président. Cela n'est qu'un échantillon, mais c'est encore assez drôle de voir cela aujourd'hui. Bref, si vous n'avez encore jamais pris le temps de le voir et que vous appréciez les films d'action: allez-y, c'est encore bon!

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