Une hache pour la lune de miel


Il Rosso Segno Della Follia

De Mario Bava
Avec Stephen Forsyth, Dagmar Lassander, Laura Betti, Jesús Puente
John Harrington est le riche directeur d'une grande maison de couture parisienne le jour, et un tueur de femmes sur le point de se marier la nuit. Mais il ne tue pas pour le plaisir. Son but est de trouver la réponse à un traumatisme obscur remontant à son enfance. De la sorte, il espère mettre un terme aux voix et rêves qui le hantent.



Tranches de vie

Ce film semble avoir été inspiré par des classiques comme Psychose d'Alfred Hitchcock. Les découvertes que fait peu à peu John Harrington sont malheureusement fortement anticipées par le spectateur, ruinant ainsi tout un pan du film. Cependant, je dois admettre que le jeu des acteurs n'est pas déplaisant: Stephen Forsyth, sans être pour autant brillant, fait état d'un malaise qui s'en ressent au travers de l'écran. Sa femme Mildred (Laura Betti), qui le hait au point de ne pas vouloir le quitter et ainsi lui ôter tout espoir de satisfaction, est très touchante lorsqu'elle montre que sa haine cache en fait une vraie peine de coeur.

Au delà de ces deux personnages, le reste du film est hélas assez superficiel. Les protagonistes secondaires sont creux, à la limite de la figuration, et le scénario comporte de nombreux points grossiers et incohérents. Peu importe le lien que le film peut avoir avec des classique d'Alfred Hitchcock, il souffrira toujours de la comparaison. Et cela même s'il ne s'agit pas là du pire qui ait été tourné.

Le Diable s'habille en Prada


The Devil Wears Prada

De David Frankel
Avec Anne Hathaway, Meryl Streep, Emily Blunt, Stanley Tucci

Andrea Sachs (Anne Hathaway) est une jeune diplômée qui souhaite travailler dans l'édition. Fraîchement débarquée à New York, elle décroche un poste d'assistante de la rédactrice en chef de Runway, un prestigieux magazine de mode. Son travail va vite tourner à l'enfer, car Miranda Priestly (Meryl Streep) est véritablement infernale.




Un film Prada(nfer)?

«Comédie dégoulinant de bonnes intentions et d'événements convenus pour les uns», «comédie sympathique» pour les autres, le film n'est pas sans rappeler le Pretty Woman de Gerry Marshall. Le schéma de l'histoire est très classique, donc très prévisible. Pourtant, si l'on se prend au jeu des acteurs, alors on peut passer un bon moment.

Andrea Sachs (Anne Hathaway) est une fille de province qui entre dans le jeu dicté par la très citadine Miranda Priestly (Meryl Streep), véritable impératrice de la mode. Pour sa part, Meryl Streep semble avoir eu pas mal de plaisir à endosser le rôle de la détestable Miranda. Cependant, elle sait aussi montrer les faiblesses de son personnage et la rendre presque attendrissante. Une mention spéciale pour Stanley Tucci qui, avec son personnage de Nigel, reprend un rôle similaire à celui de Barney Thompson (le directeur de l'hôtel dans Pretty Woman, incarné par Hector Elizondo).

Reste l'univers combiné de la mode et d'un journal qui y fait la pluie et le beau temps. Et si tout cela semble bien superficiel, très «Jet Set», une des répliques phares de Meryl Streep se charge de remettre l'église au milieu du village en montrant que la mode «en solde» doit tout à la «haute couture».

Au final, si je ne connais malheureusement pas (encore) le roman éponyme de Lauren Weisberger qui a servi de base pour le film, je trouve que l'on est ici face à un film qui n'a pour seul défaut de ne pas être original ni dans son fond, ni dans sa forme.

Prologue

Naissance d'une passion

Il était une fois... la formule est connue de long en large (et même en travers). C'est pourtant non sans une petite émotion que l'on débute un projet, si petit soit-il. Internet a (re)donné un sens à la liberté d'expression, autorisant de nombreuses personnes à accéder à la plate-forme murale que «la toile» représente. Chacun peut afficher, s'y afficher et publier ses coups de coeur, ses coups de gueule, ses envies. Je les rejoins aujourd'hui et vais faire partager à qui le souhaite mes opinions et mes goûts cinématographiques.

En vous souhaitant à vous qui vous arrêterez, ne serait-ce que quelques instants, sur mes pages, une excellente matinée, journée, soirée, nuit, selon le lieu où vous vous trouverez!