Désolation


Desperation

De Mick Garris
Avec Ron Perlman, Henry Thomas, Annabeth Gish, Tom Skerritt

Desperation: une ville fantôme, au propre, comme au figuré. Tout le monde y est mort. Tout le monde? Non, un shérif plutôt étrange et agité y fait règner une loi plutôt expéditive. Quel est le secret de cette ville entourée par les chiens? Que signifie ce "Tak" qui ponctue presque toutes les phrases du shérif?


"When you have to choose between the truth and the legend, then print the legend" 

Stephen King: d'auteur d'épouvante, je le découvre de plus en plus (mais rassurez-vous, cela ne date pas d'hier) comme auteur humaniste, dans le sens où il s'intéresse véritablement au genre humain. Desperation, c'est un peu The Mist, mais en plus poussé. Le film sera postérieur à Desperation, mais la nouvelle date de bien avant. Quel rapport entre ces deux histoires? L'aspect humain face à quelque chose d'incompréhensible. Mais Desperation se rapproche un peu plus de la Cinquième montagne de Paolo Coelho. Une sorte de test de la foi, mais avec un grand "F", ainsi que le questionnement sur l'existence de Dieu et sa "cohérence" à nos yeux.
C'est un très bon film, bien réalisé, pas cabotin pour un sous, même si le personnage joué par Ron Perlman l'est un peu. Il s'agit là d'un téléfilm mais qui se situe dans le haut du panier. N'hésitez donc pas à le voir, car il contient une réflexion très intéressante qui sort du cadre de la simple histoire de monstre (ce qui au final est loin d'être le fonds de commerce unique de Stephen King). Depuis It, Pet Sematary, ou même un The Mist, il apparaît clair que c'est l'humain qui intéresse notre romancier.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire