The Mist


The Mist

De Franck Darabont
Avec Thomas Jane, Andre Braugher, Laurie Holden

Une petite ville du Maine se retrouve englobée par une brume très dense, au coeur de laquelle rôdent d'étranges créatures mortelles. Un groupe d'humains se réfugie dans un supermarché. Trois clans vont se dessiner.




Fumée tue

C'est en voyant un film comme celui-là que je me rends compte que Stephen King s'adresse vraiment à différents types de lecteurs. Adolescent, je raffolais du côté terrifiant de ses histoires. Aujourd'hui, j'apprécie son regard très critique sur l'humanité. Car c'est bien cela le fil rouge de toutes ses histoires: l'humain. Peu importe que la menace vienne d'une Cadillac, (Christine), d'un Saint-Bernard (Cujo) enragé, d'un clown-monstre (Ça) ou d'une nuée de mouches violettes (The Mist). Les personnages sont toujours au centre de l'histoire.

Et Brume, enfin The Mist (en bon français), ne fait pas exception. Dans ce supermarché, trois clans se forment: les cartésiens qui ne croient que ce qu'ils voient et pensent pouvoir tout comprendre, les mystiques qui se tournent vers une entité divine sans hésiter à tout faire en son nom et les pondérés qui eux acceptent la réalité, mais ne perdent pas le nord pour autant.

Techniquement, le film s'en sort plutôt bien, oscillant entre le très bon téléfilm et le bon film. La brume permet de masquer certaines faiblesses des images de synthèses, même si quelques scènes laissent entrevoir des effets boiteux (rien de grave, cependant). Certains passages sont franchement sanglants, avec des morceaux de chair arrachée. Mais c'est surtout vers la fin que le film gagne en puissance avec un final... mais chut, je ne dirai rien! A noter que sur ce point, le livre et le film divergent...

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