Inglorious Basterds


Inglorious Basterds 

De Quentin Tarantino
Avec Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz, Diane Kruger

Dans une France uchronique occupée par les Nazis, un commando de choc se donne pour mission de tuer un maximum de Nazis. Parallèlement, une juive ayant survécu au massacre de sa famille cherche à se venger.



In Glorious We Trust...

Quentin Tarantino est de retour et il tient à le faire savoir. En s'attaquant à un sujet aussi brûlant -principalement sous nos latitudes- que la Seconde Guerre mondiale, il allait certainement faire des mécontents. Et pourtant, tout en revisitant cette période, il offre peut-être la vision la plus objective que le cinéma ait pu nous donner.

Le film dispose d'une structure où deux histoires vont évoluer en parallèle avant de se croiser. Mais dans une certaine mesure, on est presque face à deux films qui se rencontrent: d'une part les «Basterds» et leur commandant yankee incarné par Brad Pitt pour la partie humour noir, de l'autre Shosanna incarnée par Mélanie Laurent (superbe!) dans une partie plus dure.

Au milieu, des Nazis, mais pas n'importe lesquels. Bien loin des Nazis caricaturaux d'Indiana Jones, on a à faire ici à des humains, certains avec de vraies «gueules», mais des humains avant tout. Ainsi, même le colonel Hans Landa (Christoph Waltz) n'adhère pas à l'idéologie nazie. Il ne fait que faire son travail du mieux qu'il peut.

Au final, l'histoire est aussi bluffante que celle d'un Pulp Fiction (Quentin Tarantino, 1994). Mais ce qui est le plus remarquable, c'est qu'à aucun moment le film ne verse dans le grotesque. Bien entendu, certains seront choqués, d'autres amusés, mais au final, je crois que Quentin Tarantino a su trouver le ton juste, avec des personnages «juste à point». Et bien entendu, que dire du cinéma qui occupe une place plus que centrale dans ce film... avec un niveau de symbolisme des plus profonds (le cinéma permet de réécrire l'histoire, au propre, comme au figuré)!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire